Construire son propre abri de jardin en quelques étapes

Chaque année, beaucoup de propriétaires bâtissent une résidence secondaire ou principale qui est l’abri de jardin. Ce dernier permet de faire de nombreuses activités et sa construction se fait soit en brique, en béton, en bois ou en tout autre matériau. 

De nos jours, l’abri de jardin en bois fait partie des nombreux votes. Certaines personnes ont refoulé l’idée en raison d’un certain nombre de réflexions comme la fragilité de la structure ou le risque d’incendie. Pourtant, ce n’est pas le cas et c’est d’ailleurs en hiver que les abris en bois marquent le plus de points.

Comment bâtir son abri de jardin ?

Il est, avant toute construction, primordial de se renseigner et de respecter les règles d’urbanisme. Si l’abri de jardin est en dessous des 5 m², il n’est pas nécessaire d’entamer une formalité. Entre 5 et 20 m², une déclaration de travaux en mairie est nécessaire. Et au-delà de 20 m², une demande de permis de construire est nécessaire.

Après avoir fait brièvement le tour de ce point de départ, le reste est à bâtir l’abri. Donc, en premier, il faut dessiner un plan précis de l’abri de jardin tout en se concentrant sur la surface dont on a besoin. Déterminez ses dimensions en faisant le point sur son utilisation : stockage, atelier, bureau, chambre d’amis. Pour revenir à notre point de départ, un abri inférieur à 5 min 2 s peut servir d’atelier de stockage pour les outils. Un abri entre 5 et 20 m² peut servir d’atelier et au-delà de ces mesures, l’abri peut être servi comme maisonnette.

Pour une vue de face, une vue de profil et une vue de haut, il faut réparer le terrain. Dans cette étape, il va falloir se la jouer en « professionnel ». Alors, premièrement, délimitez l’emplacement de l’abri avec des piquets en bois plantés dans la terre et entre-reliés par une corde. Deuxièmement, retournez la terre avec un motoculteur et retirez les racines et les pierres sur la zone. Et finalement, tassez le sol à l’aide d’un rouleau à aplanir.

Maintenant, il est temps de choisir le matériau de construction et de procéder à la construction de l’abri de jardin.   Si vous avez opté pour un abri de jardin en bois, voici la procédure à suivre. En premier, réalisez des fondations sous les murs, ou bien coulez une dalle de béton. En second, montez la structure du bardage en bois et construisez la structure de la charpente de toit. Et en dernier, montez les murs et posez la toiture de l’abri.

Plusieurs essences de bois sont envisageables comme le pin naturel, le sapin, l’épicéa, le cèdre ou le bois autoclave. En plus d’être écologique et esthétique, un abri en bois est plus facile et plus rapide à mettre en œuvre.

Pour la tôle ondulée qui d’ailleurs est parfaitement adaptée aux petits abris de moins de 5 m², voici la procédure. Préparez d’abord les fondations et montez après la structure de l’abri. Ensuite, réalisez la charpente, fixez les plaques de tôle et posez en dernier la toiture de l’abri de jardin en tôle. La tôle n’est pas très élégante vu son aspect industriel, mais ce matériau est apprécié grâce à sa facilité d’entretien.

Si vous avez choisi le PVC, sachez que ce matériau est 100 % étanche et résiste aux chocs et aux intempéries. La mise en construction d’un abri de jardin en PVC est similaire à celle de l’abri en tôle.

Si vous souhaitez un abri en parpaing fiable, durable et résistant aux assauts du temps et du climat, voici comment procéder. D’abord, faites couler une dalle de béton et montez les murs en parpaing, puis les pignons. Enfin, installez la charpente de toit et posez en dernier la couverture. C’est simple en théorie, mais un abri de jardin maçonné est plus long à construire. Effectivement, pour entamer de tels travaux, il faut certaines connaissances en maçonnerie.

Les avantages de chaque modèle

Un abri en bois est très apprécié grâce à son esthétique et son charme, d’autant plus qu’il s’agit d’un choix personnalisable. Il est possible de peindre un cabanon en panneaux de bois ou de donner une teinte à un abri en madrier.

Par ailleurs, le bois reste celui qui possède la meilleure inertie thermique si l’envie de faire de l’abri une pièce de vie s’envisage. Même si certaines parties s’avèrent un peu techniques, les abris en bois se montent généralement comme de gros puzzles.

Il est testé et non contesté qu’un abri en tôle c’est du solide et en plus garantis entre 10 et 25 an. Quand on prononce le nom « abris en tôle », on évoque tout de suite le mot « résistant ». Pour un abri qui ne craint pas le temps ni la météo, il n’est plus besoin de l’entretenir minutieusement. Un jet d’eau de temps en temps devrait suffire à nettoyer l’ouvrage.

Le plus grand fort d’un abri en PVC reste l’entretien minimaliste nécessaire puisqu’il ne nécessite qu’un nettoyage au jet d’eau. Avec ces abris, leur autonomie et leur aspect de maisonnettes sauront vous séduire. À part son charme, son autre atout est son prix très réduit.

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